Mouton du cameroun bélier castré
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Mouton du Cameroun - mâle castré

Référence : Cameroun-male
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La race Mouton du Cameroun ne se sauve pas comme les chèvres naines.
Elle est plus familière que les moutons d'Ouessant.
Elle n'a pas besoin d'être tondu.

Si votre espace est réduit, il est conseillé de prendre deux jeunes castrés, ils sont plus calmes que des femelles et ne posent pas de problème de reproduction et de déclaration.Si vous achetez un mâle entier, envisagez au moins 4 brebis pour que le mâle ne soit pas trop agressif.

Le mouton du Cameroun : caractéristiques, besoins et conseils d'élevage

Dans le monde, le mouton est élevé pour sa viande, son lait, sa laine, son cuir ou son fumier. Animal domestiqué depuis plusieurs millénaires, il a toujours beaucoup apporté à l’homme. Aujourd’hui, dans des sociétés où les problématiques écologiques sont très présentes, le mouton a ajouté un nouveau service à une palette déjà bien fournie : celle de l'éco-pâturage. Or, pour un tel projet, le mouton du Cameroun possède plus d’un atout. Caractéristiques, besoins et conseils d’élevage : cet article vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur ce mouton à part.

 

Présentation du mouton du Cameroun

Comme son nom l’indique, ce mouton est originaire d’Afrique, descendant du mouflon sauvage d’Asie, comme tous les moutons. Le mouton du Cameroun est une race dite “rustique”. Cela signifie que les moutons de cette race sont capables de vivre à l’extérieur en permanence. Même s’il vient d’un pays chaud, il supporte le froid, à condition de l’aider un peu lorsque les températures sont très basses (voir conseils d’élevage ci-dessous).
Son poil estival est court et déjà épais. L’hiver, le mouton fabrique une épaisse sous-laine qui le protège du froid. Cette couche hivernale tombe toute seule au printemps : c’est la mue. De ce fait, c’est un mouton qui ne se tond pas : cela permet une économie d’entretien non négligeable. La queue étant déjà courte, elle n’a pas besoin d’être coupée. Les onglons sont petits et durs.

Le mâle se distingue de la femelle par une touffe de poils plus longs appelée “crinière”, qui couvre l’avant du corps de l’animal, descendant sur les pattes mais sans couvrir la tête. Autre distinction mâle/femelle, les cornes : tandis que les brebis en sont dépourvues, les cornes des béliers sont très esthétiques, enroulées sur elles-mêmes, comme celle du mouflon. Le mouton du Cameroun est comme tous les moutons. Les cornes des béliers leur servent dans l’affrontement ou le jeu avec un autre bélier. Il est exceptionnel qu’un bélier charge un homme. Des coups de tête peuvent toutefois partir par impatience ou gêne. Il est alors facile de prendre quelques précautions pour se protéger.

Ce mouton peut présenter différentes teintes de poils mais il existe un standard : le pelage est marron, plus ou moins foncé, le ventre et les pattes sont noirs. La tête présente une alternance de marron et de noir, avec des touches de blanc autour des yeux et sur le museau.

Un bélier adulte pèse entre 45 et 55 k, pour une hauteur au garrot entre 60 et 70 cm. Une brebis pèse 10 kg de moins et mesure entre 58 et 65 cm au garrot.

Les moutons du Cameroun d’élevage ont une espérance de vie de 10 à 12 ans, durée qui peut s’allonger lorsqu’ils servent en éco-pâturage, jusqu’à dépasser les 15 ans.

Comme tous les moutons, le mouton du Cameroun à un instinct grégaire : il a donc besoin de la compagnie d’au moins un autre mouton. Attention à adapter la surface de pâturage en conséquence !

En 2015, suite à l’épisode de la tremblante du mouton, maladie à prions neuro-dégénérative affectant les ovins et les caprins, et présentant un risque d’exposition pour l’homme, l'importation d'ovins reproducteurs en Europe a été durcie. La recherche ayant montré la résistance à la maladie d’animaux possédant certains gènes (dits double ARR), l’importation de béliers ou brebis qui ne sont pas double ARR est depuis interdite. Le mouton du Cameroun en fait partie. Vous ne pouvez donc acheter des moutons du Cameroun que s’ils proviennent d’un élevage français.

Besoins du mouton du Cameroun et conseils d’élevage

Lorsque vous accueillez un mouton chez vous, il faut compter une bonne semaine d'adaptation. Veillez à ce que les animaux que vous possédez déjà ne représentent pas de danger pour les moutons. Si vous avez de jeunes chiens, encadrez les rencontres car s’ils sont vifs et ont envie de jouer en le manifestant de manière trop agitée, le mouton peut prendre peur. Comme il déteste les conflits, il préfèrera toujours prendre la fuite. Cela ne ferait que rallonger l’apprivoisement. Dans tous les cas, vous devrez faire preuve de patience et de régularité dans votre présence à ses côtés : le mouton doit comprendre que vous faites partie de son environnement normal.

Un mouton a besoin de 300 m² de pré. Comme il lui faut 3 semaines pour manger toute l’herbe de cette surface, il est important d’effectuer une rotation pour donner du temps à l’herbe de repousser. Cela est également bénéfique pour limiter la contamination des moutons par les vers.

Si ce mouton est rustique, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas lui donner de quoi s’abriter. Un abri est nécessaire pour que les bêtes puissent se protéger de la pluie et du vent. Les moutons du Cameroun peuvent s'adapter à une vie en montagne, mais il peut être nécessaire d’adapter l’environnement. L’abri devra bien les protéger des courants d'air et de l'humidité. Il faudra pailler le sol de l’abri et tout autour, pour que leurs pattes soient isolées du sol froid et humide.
Comme la lutte contre le froid nécessite plus d’énergie, les moutons auront besoin de foin à volonté et même de granulés. Vous devrez également prévoir un système qui empêche l'eau de geler ou casser la glace au moins deux fois par jour. Un mouton qui a froid se serre contre ses congénères et tremble.

Pour éviter tout manque, surtout lorsque l’herbe se fait rare, vous pouvez leur donner du foin à volonté toute l’année. En ce qui concerne les compléments alimentaires, il faut être prudent car le mouton peut vite prendre du poids si les apports ne sont pas adaptés à son mode de vie. En règle générale, on complémente les animaux qui “produisent”, à savoir les brebis pleines, celles qui allaitent, ou encore les moutons destinés à la production de viande.

Malgré sa parenté avec le mouflon, le mouton du Cameroun n’est pas réputé pour sauter. Aussi une clôture d’1,30 m de hauteur suffit. Comme tous les moutons, il aime se gratter la tête et les flancs. S’il n’a pas d’arbre à disposition, il se tournera vers les piquets de la clôture. Aussi vous devez bien sceller ces derniers.

Il est des évidences sur lesquelles il est bon d’insister : l’étendue de votre responsabilité en tant que propriétaire d’animal en fait partie. Le mouton est d'un tempérament naturellement craintif, doté par ailleurs d’une très bonne ouïe et d’un très bon odorat. Tout cela en fait un animal prêt à fuir à la moindre frayeur, à cause d’un bruit trop fort, d’une présence inhabituelle ou d’un comportement identifié comme hostile... Vous n’avez donc pas le droit à l’erreur dans la conception de votre clôture ! En cas d’échappée, les moutons ne résisteront pas à l’attrait de pâtures verdoyantes. Les dégâts dans le potager du voisin sont vite arrivés.

Ils ne mangent pas les troncs des arbres, mais peuvent se gratter dessus quand ils perdent leurs laines. Les moutons du Cameroun sont utilisés au pied des arbres fruitiers, des noyers et des chênes truffiers. Pour les très jeunes arbres, nous les protégeons avec un cercle de grillage (150cm de haut) et un bon tuteur.

Les moutons mangent le lierre, ils empêchent les ronces et les Acacias de repousser, si ils sont coupés très courts au départ. Ils dévorent l'herbe même sèche, les feuilles et bourgeons des arbustes, celles des pins, des cèdres, mais pas celles des genévriers et laissent les orties pousser. Vous pouvez maitriser la croissance des végétaux en augmentant ou en diminuant le nombre d'animaux. (Conseils donnés par M DEVAUX Alain, éleveur)

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